Compte rendu et podcast de la neuvième partie de la campagne Par delà les montagnes hallucinées, pour l’Appel de Chtulhu.
La partie s’est jouée le 29/07/2016. Ce jour là, se trouvaient à table : Alexandra (Lauren Oakwood), Thom (Ruppert Boyle), Ludovic (William Knock), Frédéric (Dr. Andrews)
4 octobre 1933
Prévenir les autorités compétentes
La découverte d’Oakwood et Knock est assez vite partagée avec le reste des membres chargés des fouilles (dont Boyle qui a été mis au courant par Hammond). Allant chercher Boyle et Hammond dans la cale voisine, Lauren et ses deux compères manquent cependant de se faire repérer quand Boyle lâche par inadvertance la lourde porte de l’écoutille sur le pont. Une lumière s’allume quelques temps dans la chambre des opérateurs radio avant de s’éteindre en laissant le petit groupe quitte pour une belle frayeur.
La bombe que Knock et Oakwood ont identifiée comme un objet incendiaire, est longuement étudiée par ceux-ci avant qu’ils ne se décident à prévenir les autorités, en l’occurrence Starkweather et Moore. Ils se rendent donc dans leur chambre sur les coups de 4 heures du matin pendant que Hammond et Boyle restent dans la cale afin de surveiller l’engin incendiaire.
Surpris au saut du lit, les deux organisateurs de l’organisation sont inquiets et atterrés par la découverte. Starkweather notamment est hors de lui et accuse directement Acacia Lexington, même si il avoue que même de sa part le recours à une bombe, qui risquerait la vie des membres de l’expédition, est extrême. Lauren et Knock tentent de lui faire envisager d’autres pistes : notamment la possibilité d’un sabotage provenance d’un des membres de l’expédition, mais Starkweather se refuse à considérer cette option, car il a lui même recrutés ses membres. Il décide enfin d’aller chercher le capitaine Vredenburgh afin de l’informer de la triste découverte.
Pendant ce temps, Lauren et William discutent avec Moore de la situation. Moore leur explique notamment qu’il n’est pas en complet désaccord avec Starkweather et qu’il n’exclue pas la responsabilité de Lexington dans les actes de sabotage. Il pense quant à lui que le sabotage vient probablement plus de l’équipage si tant est que le saboteur soit à bord.
Vredenburgh mène l’enquête
Lorsque Starkweather et Vredenburgh reviennent, leur air est grave. Vredenburgh leur explique qu’il compte prendre les choses en main et que désormais plus personne ne pourra accéder aux cales et l’accès sera très surveillé par Turlow et les quartiers maîtres. Le capitaine de la S.S. Gabrielle souhaite faire les choses à sa manière et demande donc à l’ensemble de l’expédition Starkweather-Moore de ne pas intervenir et se tenir éloigné des cales tout en gardant le secret sur la découverte de la nuit.
Ce décret de Vredenburgh empêche notamment Knock de faire appel aux chiens de Fiskarsson et Snabjorn pour suivre la trace olfactive laissée sur le tissu de la bombe au sein du navire.
5 octobre 1933
Retour à la normale
Le lendemain l’expédition reprendre sa vie normale. La nouvelle de l’arrivée du Wyatt Earp, navire de l’expédition Ellsworth-Balchen, au Cap, relance les débats autour de la course vers l’Antarctique.
Les cours qui avaient lieu en cale sont suspendus jusqu’à nouvel ordre ce qui embête un peu Boyle qui voit dans les derniers jours de voyage en mer l’occasion rêvée de former les membres à l’entretien des avions. Il souhaite en parler avec les membres de l’équipe avion de l’expédition et notamment avec Halperin qui travaille sur le trajet au dessus des montagnes Miskatonic .
Le professeur Andrews quant à lui souhaite parler avec Avery Giles afin de prendre des nouvelles de son état. La discussion porte assez vite sur les lectures du jeune archéologue en l’occurrence sur le livre de Pym. Giles explique alors qu’il s’est intéressé à Lexington, elle qui semble si enclin à nuire à l’expédition Starkweather & Moore. Or durant ses recherches il a trouvé la référence au livre de Pym qui, semblerait-il, est lié d’une manière ou d’une autre à la mort du père d’Acacia Lexington, père qui possédait vraisemblablement un exemplaire du manuscrit original.
Un sevrage compliqué…
Andrews souhaitant aussi discuter quelques temps avec l’opérateur radio de l’expédition : Louis Laroche, il le rejoint dans sa cabine après que ce dernier ait perdu une partie de Tarot avec les autres membres de l’équipage. Laroche est visiblement sur les nerfs et Andrews cherche à trouver avec lui une solution.
De toute évidence Laroche a surtout beaucoup de mal à arrêter de fumer et peine à vivre son sevrage qu’il cherche à garder secret. Andrews lui propose donc de penser à autre chose et de lui expliquer le fonctionnement de la radio. Un moyen déguisé pour le professeur Andrews d’en savoir plus sur certains aspects du voyage de Lexington notamment. Après plusieurs heures d’essai, Laroche et Andrews, parviennent à capter un message du Talahassee qui prévient la Tasmanie de son arrivée probable le 9 octobre au port de Hobart.
5 octobre 1933 : Le saboteur démasqué
En fin d’après midi le 5 octobre 1933, alors que Boyle veille sur l’activité de l’équipage de la Gabrielle, il assiste à l’arrivée d’un groupe de marins et d’officiers maintenant fermement un des stewards du navire. Après un passage dans la cabine du capitaine Vredenburgh, assez vite rejoint par Starkweather et Moore, prévenus par Boyle, le steward est emmené en proue du navire pour ne réapparaître qu’à Melbourne. Une fois le steward mis en cale, Starkweather retournant à sa cabine glisse à Boyle que le coupable a été capturé.
Starkweather n’en dit pas plus mais Turlow indiquera plus tard que la motivation du saboteur dans la cabine duquel on a retrouvé de l’acide, est probablement une personne ayant un compte à régler avec Starkweather. Le dit steward, du nom de Henning, a avoué son implication dans le sabotage de la chambre froide et dans l’empoisonnement du pemmican, mais nie avoir quoi que ce soit à faire dans la pose de la bombe.
Par la suite les journaux rapporteront que Henning est le frère d’un guide mort durant l’expédition menée par Starkweather en Himalaya quelques années plus tôt. La découverte et la capture du saboteur a pour effet de faire retomber assez vite la pression au bord de la S.S. Gabrielle et les liens entre membres de l’expédition et équipage sont plutôt au beau fixe au point que les marins souhaitent être pris en photo par Andrews.
12 octobre 1933
Arrivée à Melbourne
Le reste du voyage se poursuit jusqu’à Melbourne où la Gabrielle accoste jusqu’au 12 octobre. Arrivée sur place l’expédition et accueillie par une foule de journalistes et de badauds qui n’attendent plus que le navire et son saboteur. Dès le bateau amarré, le pont est jeté sur le quai et Henning est remis aux autorités policières Australiennes. Juste après, Starkweather va à la rencontre des journalistes et répond à leur questions à grand renfort de phrases chocs.
L’escale dure 6 jours et la S.S. Gabrielle reprend donc la mer le 18 octobre direction : la mer de Ross.
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