Compte rendu et podcast de la seizième partie de la campagne Par delà les montagnes hallucinées, pour l’Appel de Chtulhu. La partie s’est jouée le 31/03/2024.
Ce jour là, se trouvaient à table : Thomas (Ruppert Boyle) ; David (John Hammond) et Ludo (William Knock).
2 décembre 1933
Les dernières découvertes au camp Lake
Moore, encore sous le choc des découvertes récentes faites dans l’un des hangars à avion du camp de Lake, saisit le paquet tendu par Johann Meyer et se rend dans sa tente. Il demande à ne pas être dérangé durant les heures qui viennent. Les équipes de l’ESM continuent, quant à elles, à procéder à la fouille du camp de Lake, aidées en cela par quelques Allemands dont Johan Meyer, Franz Uhr et Ernst Dieter Rilke. Ce dernier est particulièrement intéressé par les découvertes faites jusqu’à présent. Hammond va d’ailleurs les interroger sur l’origine de toutes leurs connaissances, ce à quoi Meyer répondra qu’il a eu « l’intuition » de certaines choses mais qu’il préfère laisser Moore en dire plus à son expédition le moment voulu.
Les fouilles du camp de Lake vont continuer sur l’emplacement de l’ancien enclos réservé aux chiens de traineaux de l’expédition Miskatonic. Sous le dôme de neige, se trouvent les cadavres des chiens. Ceux-ci semblent avoir été disséqués minutieusement, en tous cas pour les spécimens les plus gros. L’horreur de la découverte tranche pourtant avec le côté très humain de la sépulture qui a été donnée aux bêtes.
Pendant ce temps, Knock qui observe le camp, constate que l’allemand Rilke participe avec d’autres membres de l’expédition Starkweather-Moore, à extraire les dernières choses très anciennes. De la même manière, il participera un peu plus tard à la remontée de quelques caisses de fossiles et trésors géologiques extraits de la grotte de Lake.
Enfin le déblayage du camp de Lake continue et un tas d’habits mélangés à des toiles de tentes découpées grossièrement seront retrouvés sous un monticule de glace.
Knock, intrigué par l’étoile en stéatite retrouvé dans la grotte et notamment par sa capacité à changer de température au cours de la journée, va mener différentes expériences et finira par briser une de ses branches puis l’ouvrir sans trouver de réponses à ses questions.
Une tempête annoncée…
La matinée passée, une partie du groupe se retrouve dans la tente qui leur sert de réfectoire. La nourriture fraiche commence à manquer et les repas sont désormais composés de conserves complétées avec un peu de pemmican. À table ce midi là, seuls Orgelfinger et Albermale, l’équipe de météorologues de l’ESM, sont présents. Les discussions tournent autour de la question de la sécurité du camp, et notamment de la présence d’armes chez les allemands qui inquiète particulièrement Knock et Boyle. Mais Albermale, lui, est plus préoccupé par la météo et notamment par la grosse tempête qui s’annonce pour le lendemain avec un pic entre 5h00 et 8h00 la nuit suivante.
Cette perspective inquiète d’ailleurs un peu tout le monde et il est convenu d’en parler au responsable du camp : David Packard, pour se préparer aux mieux aux intempéries à venir, mais aussi à Moore. Ce dernier semble être absorbé par ce qu’il fait et il est difficile de le faire sortir de sa tente. Quant à Packard, Hammond constate, lorsqu’il va le voir dans sa tente, que l’état de son pied qui a été blessé dans le bateau semble avoir empiré. La blessure ne cicatrise pas et semble avoir, en plus, subit la morsure du froid. Hammond réunira plusieurs hommes de l’expédition pour préparer le campement à ce coup de tabac, assurant l’ancrage des tentes dans le sol et renforçant les remblais de neige.
Le vol d’Acacia
Pendant qu’une partie de l’expédition s’attèle à la préparation du camp, Boyle observe qu’Acacia Lexington est en train de préparer un vol en avion. Elle rassemble des bouteilles d’oxygène ce qui semble signifier qu’elle compte aller en altitude. Aidée par les allemands et une partie de son expédition, elle charge aussi à bord du Belle du matériel de photo et de cinématographie.
Boyle, inquiet d’une potentielle trahison de la milliardaire, s’assure qu’il restera suffisamment de kérosène et d’oxygène pour l’ESM et tire un état des stocks. Sur les 40 barils de 200 litres de kérozène apportés par l’ESM sur la banquise, il en reste 18, la plupart ayant été consommés à l’occasion des allers-retours entre le camp de base et le camp de Lake (11 barils à chaque fois) ; 8 barils ayant été récupérés dans les restes du camp de Lake, le stock restant monte donc à 26. L’expédition Lexington a apporté 80 barils supplémentaires, qu’elle partage comme convenu avec l’ESM.
Le Belle finira par décoller, emmenant Lexington, Priestley et un allemand pour survoler les montagnes.
Les révélations de Moore
Vers 15h00, le professeur Moore sort de sa tente, visiblement bouleversé. Il convoque en urgence l’ensemble des scientifiques ainsi que les responsables de la sécurité de l’expédition (Packard ; Hammond ; etc.). Ses yeux sont cernés et rougis et il a le teint très pâle. Le paquet confié par les allemands semble avoir contenu des textes dont la lecture l’a profondément affecté. Il s’agit d’un texte de William Dyer, rédigé quelques temps après l’annonce du départ de l’Expédition Starkweather & Moore.
Moore souhaite que les membres scientifiques de l’expédition lisent ce texte et cherchent à voir si le récit est authentique ou non, au regard des découvertes faites sur le camp. La plupart se lancent alors dans la lecture du document de manière plus ou moins approfondie et y découvrent l’existence d’une cité perdue derrière les montagnes, ainsi que d’une mer immense dans ses profondeurs. Mais la principale découverte concerne les choses très anciennes découvertes par l’expédition de Lake, et qui étaient en fait en hibernation. Celles-ci auraient volé jusqu’à la Cité avant de se faire massacrer par d’autres créatures nommées Shoggoths.
Le retour de Lexington
Pendant que Moore tient sa réunion, Ruppert Boyle, qui n’a pas été convié, inspecte et surveille le camp des allemands. Au bout de quelques heures, alors que la réunion s’éternise, l’avion de Lexington revient. La milliardaire descend furibarde et interpelle Boyle : « Votre chef a essayé de nous tuer !! ».
D’après elle, les réserves d’oxygènes fournies par l’ESM pour les vols en altitude, sont empoisonnées et les ont rendu malade alors même qu’ils étaient en vol. Le dialogue est quasi impossible tant Acacia est en colère et Boyle prend donc l’initiative d’aller de lui-même constater le problème. Il va donc à la rencontre de Kyle Williams qui lui tend un des masques à oxygène utilisé pendant le vol. Le constat est sans appel, un produit a été mélangé à l’air des bouteilles d’oxygène, rendant ce dernier quasi irrespirable et donnant la nausée à quiconque le respire. Il s’agit là de bouteilles rachetées par Starkweather en Australie après la traversée, pour remplacer celles qui avaient été abîmées, perdues ou sabotées. Boyle décide donc d’aller présenter les excuses de l’expédition, et d’aller ensuite, accompagné de Miles, effectuer un tri des bouteilles restantes afin de se débarrasser des bombonnes frelatées.
La colère retombant, Lexington détaillera, lors des traditionnelles communications radios du camp, les découvertes effectuées lors de son périple en avion. Elle a notamment pu observer un col qui donnerait un accès par avion au versant des montagnes Miskatonic. Versant qu’elle souhaite vivement pouvoir explorer.
Moore prépare une expédition par delà les montagnes
Le soir venu, Moore décide de réunir l’ESM et annonce à ses membres qu’il a pris la décision de lancer une expédition pour explorer la cité au delà des montagnes. Les conditions matérielles imposent cependant que les personnes qui s’envoleront avec lui soit triées sur le volet car les places dans les avions sont réduites.
Lors de la communication suivante, Starkweather s’emporte et impose sa présence dans la future expédition. Il demande qu’on vienne le chercher dès le lendemain au pied du Mont Beardmore.
L’expédition de Lexington est prévenue des préparatifs par Moore et Andrews, et elle est conviée à se joindre à l’équipe de Moore. La milliardaire, probablement échaudée par l’histoire de l’oxygène vicié, décline et annonce avoir conclu un accord avec les Allemands. Elle s’envolera donc à bord de la Belle avec des membres de l’expédition Barsmeier-Falken, mais tiendra ses engagements en continuant de partager ses ressources avec l’ESM.
3 décembre 2024
La tempête se lève
Dans la nuit du 2 au 3 décembre, la tempête prévue par Albermale se lève. Le vent souffle mais, derrière le bruit des bourrasques, certains membres de l’expédition croient entendre les notes discrètes d’une mélopée qui est comme portée par le vent. Tout cela va fortement jouer sur le sommeil des uns et des autres et la nuit sera tout sauf reposante pour les habitants du camp de Lake et particulièrement pour Jim Hammond qui n’arrive pas à fermer l’oeil de la nuit.
Le lendemain, chacun, selon sa spécialité, va s’atteler à vérifier que le matériel et le camp n’ont pas trop souffert des intempéries.
Le retour de Starkweather
Avec Dewitt aux commandes, Boyle et Miles en équipage, le Weddel prend son envol en fin de matinée pour aller récupérer l’expédition de Starkweather. Sur place, Starkweather est dans une forme olympique et se montre impatient de passer les montagnes. Arrivée au camp de Lake son enthousiasme est encore plus visible et il active ses troupes pour préparer le vol par là les Montagnes.
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