Compte rendu et podcast de la douzième partie de la campagne Par delà les montagnes hallucinées, pour l’Appel de Chtulhu.
La partie s’est jouée le 15/02/2019. Ce jour là, se trouvaient à table : Thomas (Ruppert Boyle) ; David (John Hammond) et Ludo (Knock)
Les deux expéditions se rencontrent
À leur arrivée au camp de l’expédition Acacia Lexington, l’équipe de Starkweather découvre un paysage de désolation. La cabane, qui de toute évidence devait abriter le générateur principal, a sauté, ce dernier emportant avec lui une partie des bidons de carburants stockés à proximité. L’incendie semble avoir touché les tentes mais aussi le bâtiment principal. L’antenne de la radio est étendue, brisée sur le sol. Des flammes sont encore présentes de ci de là, mais l’équipe d’Acacia Lexington est déjà à pied d’oeuvre pour réparer les dégâts et stopper les derniers départs de feu
L’équipe de sauvetage de Starkweather est accueillie par un homme aimable au fort accent Danois nommé Henk Beentje, ce dernier leur explique que leur venue a été annoncée par le Talahassee qui a lui même reçu un message du camp Starkweather-Moore inquiet de ne pas avoir de nouvelles de l’équipe partie à leur rencontre. Lexington attends d’ailleurs Starkweather car elle souhaite lui parler. Les maitres chiens de l’EAL (Expédition Acacia Lexington) prennent, dès leur arrivée, la charge de nourrir et soigner les chiens de l’équipe de secours.
Réparer les dégâts
William Knock propose, dès son arrivée, de réparer le générateur électrique qui semble avoir littéralement explosé, ne laissant que peu d’indices exploitables. Deux membres de l’expédition Lexington sont déjà en train d’essayer de réparer ce qui peut l’être : Charles Sachs, un colosse aux mains démesurément grandes, technicien de l’expédition, et Tony Hopewell, l’opérateur radio de l’expédition, qui semble avoir été blessé et porte un bras en écharpe. Lorsque les deux hommes apprennent que Knock et le reste de l’expédition de secours appartiennent à l’expédition Starkweather-Moore, ils semblent tous deux surpris et deviennent un brin suspicieux. Le générateur étant hors service, Knock s’affaire avec Sachs à récupérer un maximum de pièces susceptibles de servir de pièces de rechange pour des réparations à venir.
Au camp, tout le monde est à pied d’œuvre, certains finissent d’éteindre le reste des départs de feu, d’autres regroupent les débris, et deux autres membres de l’EAL stationnent non loin de l’avion Northrop, quand un autre, Anthony Johnson tente de réorganiser les bidons d’essence. John Hammond, lui, propose son aide, mais est confronté, comme Knock à une forme de réticence de la part d’un Johnson visiblement fatigué. Hammond inquiet de voir la combinaison polaire de Johnson mal mise prend les devant et aide le manœuvre de l’EAL à refermer convenablement les différentes couches de vêtements. Cette attitude ouvertement pacifique permet de radoucir un peu Johnson qui livre sa version des évènements récents. Lui était en train de dormir lorsqu’il a été réveillés par des cris puis des bruits d’explosion et d’incendie, en sortant de sa tente il a juste vu deux hommes emmenés de force vers la tente d’infirmerie.
Se rendant à la tente d’infirmerie, Boyle croise le docteur de l’expédition Lexington : le Dr. Curtis. Deux hommes ont été blessés dont Tony Hopewell qui a déjà été soigné. Un coup d’œil dans la tente d’infirmerie permet à Boyle d’apercevoir trois hommes. Le premier est allongé sur un brancard, inconscient, le second est assis juste à côté de lui, une tasse de café chaud dans les mains et une couverture sur les épaules, quand au troisième, un certain Albert Priestley, il semble veiller sur les deux premiers, un revolver posé à côté de lui.
Un nouveau sabotage ?
Les recherches de Hammond, Knock et Boyle permettent assez vite de comprendre que l’incendie est probablement dû à un acte de sabotage et que l’origine de l’explosion viendrait de barils de carburants mis à feu et ayant contaminé le local de télécommunication.
Cette découverte est l’occasion pour les membres des deux expéditions d’échanger sur les avaries qu’ils ont connues depuis leur départ de New-York. Knock leur rappelle l’épisode de l’incendie ainsi que la présence d’un saboteur dans le navire. Tony Hopewell quant à lui, se livre à quelques confidences inquiétantes. Ainsi, l’opérateur radio de Lexington a-t-il été témoin du suicide d’un certain Biggs, marin sur le Talahassee, qui, au détour d’une conversation anodine avec Hopewell, s’est d’un seul coup figé en hurlant, les yeux fixés vers la mer, avant de se jeter par dessus bord. Cet évènement n’a fait que s’ajouter à la longue liste des mésaventures rencontrées par l’EAL lors de la traversée des océans. Eux aussi semblent avoir perdu une grande partie de leur cargaison et équipement. Ces évènements tragiques semblent avoir laissé des traces encore palpables chez Hopewell qui s’en retourne soigner ses blessures à la tente d’infirmerie.
C’est là que Knock et ses compagnons retrouvent le Dr. Green qui vient soigner Hopewell. Ce dernier donne alors le récit des évènements des dernières heures. Il penche pour sa part pour un coup de folie plutôt que pour un sabotage. En effet alors qu’il était de garde, il a entendu les nommés Bradbury et Dinsdale, deux membres de l’EAL, hurler comme si ils étaient attaqués et intimant l’ordre de « les brûler ». C’est alors que Dinsdale s’est emparé d’une torche et a entrepris de mettre le feu à sa tente, alors que Bradbury, arme à la main, hagard menaça Hopewell avant de lui tirer dans le bras. Le Dr. Antony penche pour un accès de folie des neiges. En effet, Dinsdale semble avoir fait une hallucination sévère, s’imaginant attaqué par des araignées, lui-même étant terriblement arachnophobe.
Rencontre tendue entre Starkweather et Lexington et retour au camp
Alors que les deux expéditions font connaissance, Starkweather se rend dans l’abri principal afin de parler à Lexington. Au bout de quelques minutes, le ton semble monter au point que des éclats de voix se font entendre depuis l’intérieur de l’abris. Les noms d’oiseaux s’enchainent pendant plusieurs minutes. Finalement, Starkweather ressort de l’abri rouge de colère et intime aux membres de son expédition de repartir, face visiblement au refus d’Acacia d’accepter l’aide de l’ESM.
L’équipe de secours s’en retourne donc, laissant derrière elle l’expédition Lexington panser ses plaies.
Une expédition remise en cause
Les dommages subits par l’EAL lors du voyage et suite à cet incident, compromettent sérieusement les chances de réussites de l’expédition. Notamment, la radio étant HS les vols longue durées sont désormais impossibles, sans compter le manque cruel de carburant.
À leur retour de leur opération de sauvetage, Moore accueille les principaux acteurs, l’occasion pour Boyle, Knock et Hammond de suggérer un rapprochement des deux expéditions, notamment dans le but de mutualiser leurs ressources (carburant, radio, rations, etc.). Le lendemain, Moore annonce à Boyle qu’Acacia Lexington a prévu de rencontrer les chefs de l’expédition Starkweather-Moore. À son arrivée, la milliardaire commence par remercier l’équipe de sauvetage de l’ESM. Moore prend les devants en proposant à Acacia la fusion des deux expéditions. Knock exprime sa crainte que la maladie ayant frappé l’EAL ne se transmette aux membres de l’expédition Starkweather-Moore. Hammond de son côté estime que le manque de kérosène suite aux diverses avaries va dans le sens des besoins mutuels des deux expéditions (l’expédition Acacia Lexington pouvant notamment leur fournir le carburant nécessaire), et surtout d’une fusion. Notamment le carburant restant, même regroupé, ne permettra pas aux deux expéditions de voyager séparément et ils seront donc contraints de partager les mêmes avions.
Les discussions sont donc complexes et les intérêts ont du mal à converger. Pendant ce temps, Boyle, qui n’a pas été convié aux discussions (sur demande de Starkweather), lance une insulte à l’égard du capitaine de l’expédition, insulte qui passe mal auprès de Maurice Cole, qui fini par s’en prendre physiquement à lui et le met au tapis avant finalement d’être calmé par Knock.
Finalement, après une longue discussion, Acacia Lexington accepte que les deux expéditions regroupent leurs moyens pour aller jusqu’au camp de Lake et pour explorer une partie des plateaux près du camp.
Les équipes se rejoignent en attendant le beau temps
Mais avant cela, l’expédition vers le camp de Lake doit se préparer car les avions doivent être prêts à partir dès que la météo le permettra. Entre le 24 et le 26 Le camp de Lexington déménage auprès du camp de l’ESM.
Le 27 novembre, Pierce Albermarle débarque euphorique et annonce que la météo va permettre un départ vers le camp de Lake mais que le créneau sera court (48 heures environ). Les deux équipes sont dès lors à pied d’œuvre pour charger les Boeings avec le matériel nécessaire à l’installation d’un camp provisoire sur le lieu du camp de Lake.
Un départ sans Starkweather
C’est à ce moment que Starkweather vient leur annoncer contre toute attente qu’il ne les accompagnera pas pour le moment. Peu intéressé à l’idée d’enquêter avec Moore sur ce qui s’est passé au camp, il préfère aller avec Dewitt, Hudson, Fiskarsson et Gunnar Sorensen pour escalader le glacier Beardmore.
Le temps du départ arrive finalement et les deux avions se mettent en route vers le camp de Lake. À l’approche des montagnes hallucinées le soleil semble disparaitre derrière les reliefs créant une forme de nuit artificielle. Le paysage est incroyable et Boyle souhaitant immortaliser ce moment, se muni d’un appareil photo. Malheureusement l’appareil avait été rempli d’acide et ce dernier s’écoule sur ses mains et forçant Knock à intervenir en urgence pour neutraliser les effets.
Arrivée et découverte du camp de Lake
A l’approche du camp de Lake, Boyle parvient à poser l’avion sans aucune difficultés, malgré des conditions dantesques. Une fois arrivés sur le camp de Lake Moore révèle aux membres présents son intention de découvrir se qui s’est réellement passé ici en 1930 et les véritables raisons de la disparition de ses amis.
Le temps est ensuite au montage rapide du camp et des tentes afin que les avions puissent repartir assez vite et commencer les allers-retours pour acheminer le matériel. L’équipe se met donc à pied d’œuvre pour monter les tentes et mettre en place les remblais nécessaires pour abriter le camp pendant que Sykes, de son côté, organise la piste d’atterrissage.
Une fois le camp monté, un petit groupe est dépêché pour explorer les environs, à la recherche de traces du camp de Lake. Et après quelques minutes de recherche ils découvrent les tentes de l’expédition de Lake, recouvertes par la glace, ainsi que les reste de l’avion.
Placé à l’écart du camp se trouve un monticule se trouve être un grand cairn surmonté de drapeaux délavés (drapeau américain et drapeau de l’expédition Miskatonic. Une planche portant le noms des membres décédés de l’expédition Miskatonic a été posée sur le cairn ainsi qu’une phrase étrange « Nous avons ouvert la porte d’un monde nouveau et désormais personne ne peut dire ce que nous allons y trouver.. ».
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