Compte rendu et podcast de la quatorzième partie de la campagne Par delà les montagnes hallucinées, pour l’Appel de Chtulhu. La partie s’est jouée le 13/04/2019.
Ce jour là, se trouvaient à table : Thomas (Ruppert Boyle) ; David (John Hammond) et Fred (Pr. Andrews).
L’état du moral des troupes
Soucieux de désamorcer le plus possible toute survenue d’une éventuelle folie des neiges chez un des membres de l’expédition. Le professeur Andrews mène un certain nombre d’entretiens avec les membres de l’expédition Lexington. Ces derniers, malgré la réticence qu’ils ressentent encore pour certains à l’idée de parler à un membre de l’expédition Starkweather-Moore, lui confient que l’attaque du camp les a fortement marqués, et notamment a fait écho aux évènements survenus durant la traversée de l’océan (le suicide d’un des membres en plein mer).
Kelly Donovan notamment, le preneur de son de l’expédition, semble particulièrement marqué, et confie à Andrews qu’ayant lui même perdu ses parents lors d’un hiver rude de son Massachussetts natal, les évènement récent ont réveillé chez lui de vieilles craintes.
30 novembre 1933
L’ouverture de la grotte de Lake
La nouvelle foreuse de Pabody, installée par les techniciens de forage de l’expédition Starkweather-Moore (O’Doul et Gilmore) a permis d’ouvrir la grotte de Lake, celle-là même qui renfermait les « choses très anciennes ». Une délégation formée de membres de l’expédition Starkweather Moore et de l’expédition Lexington, se retrouve alors au pied du trou formé par la foreuse.
Jim Hammond a emmené avec lui le matériel d’escalade et de spéléologie nécessaire à l’exploration de la grotte. Il est accompagné par Niels Sorensen qui prend en charge l’équipement et la sécurité d’une partie du groupe. Jim part le premier et traverse la gangue de glace qui isole la grotte de la surface et atterrit enfin dans la grotte de Lake.
L’exploration de la grotte
Plusieurs membres des deux expéditions y descendent afin d’y mener des recherches. Winslow y prélève quelques échantillons de la glace présente pendant que Griffith, le géologue, étudie les strates rocheuses, etc.
Durant son exploration le professeur Andrews découvre quant à lui, une forme étrange comme ancré dans la pierre mais recouverte par la glace. Avec l’aide de Morehouse Bryce, Cartier et Winslow, ils parviennent à retirer des glaces un bout de pierre polie en forme d’étoile d’environ 6 cm, elle a été taillée visiblement et n’est donc pas juste le fruit d’un hasard géologique. Élement notable, malgré son séjour dans la grotte glacée, la pierre est un peu chaude au touché.
Intrigués par la configuration des lieux, Hammond, Niels Sorensen et Boyle décident d’explorer plus avant les différents boyaux au départ de la grotte. En quelques heures d’exploration ils comprennent que ces galeries ont été formées par d’anciennes rivières souterraines dont l’eau semble provenir des montagnes. Ils en arrivent vite à la conclusion que plusieurs centaines de kilomètres de galeries souterraines s’étendent ici et convergent vers les montagnes Miskatonic.
Des traces dans la neige
À leur retour vers le camp, les explorateurs constatent que des traces de « pas » des créatures découvertes sont encore visibles sous la couche de glace du chemin qui les ramènent aux tentes. Il s’agit de traces laissées il y a trois ans de cela, mais toutes laissent entendre que ces créatures se sont tenues debout ici même, et qu’elles y ont peut être même « marché ».
Cette révélation fait complètement chavirer l’esprit de Rupert Boyle, et ce dernier ne se rend pas le soir même à la réunion organisée par Andrews afin que chacun puisse exprimer son ressenti sur les dernières découvertes. Ce dernier, inquiet, part avec Cole et Lopez pour le rencontrer dans sa tente mais la tente de Boyle est vide..
C’est alors qu’une forte odeur de brûlé envahit le campement. La tente de biologie, celle là même où sont entreposés les deux créatures sorties des neiges, est en feu. À son arrivée sur les lieux, Hammond constate que des bidons de kérozène ont été vidés sur la tente indiquant que l’incendie est bel et bien volontaire. Les échantillons, les produits d’analyse et l’ensemble des prélèvements effectués par les scientifiques sont définitivement perdus.
Des traces de pas mènent de la tente en feu à la tente du matériel. Cette dernière, bien qu’intacte, a été fouillée et une partie des bâtons de dynamite sont manquants et les traces semblent continuer vers le camp de Lake. Là bas, Boyle, les bâtons à la main, se dirige vers la grotte dans laquelle certains membres de l’expédition travaillent encore à retirer les débris de la foreuse et à explorer les vestiges laissés par l’équipe de Lake. Le voyant armé de dynamite, Albert Gilmore se place alors sur son passage et tente de le raisonner. Il se montre compatissant et compréhensif quant à l’état émotionnel de Boyle et parvient finalement à le raisonner.
Une fois calmé, c’est Andrews qui prend la relève et prend en charge la détresse psychologique de Boyle. Lors d’une réunion de crise avec les membres des deux expéditions, il propose ensuite un système dit : d' »ange gardien », où chaque membre de l’expédition a la charge d’un autre membre, formant une sorte de chaine de vigilance à l’intérieur de l’équipe.
Le message de Pabody et l’étrange radio
Suite aux évènements récents, Moore décide d’envoyer un message au professeur Pabody, resté à Arkham et survivant de l’expédition Miskatonic. Ce dernier réponde manière cryptique et conseil aux membre de Starkweather-Moore de bien peser les conséquences de leurs actions à venir. Réveillés par les chiens
Au milieu de la nuit, les membres endormis sont brusquement réveillés par le hurlements de tous les chiens du camp. Ces derniers semblent être comme rendus fous par la découverte de nouveaux corps de « choses très anciennes » au camp de Lake. Les pauvres bêtes semblent hébétées et effrayées. Il s’avère que ce qui fait hurler les chiens semble en fait être une radio, ramenée du camp de Lake par Miles et Longfellow, et qui déclenche chez les canidés une réaction de terreur dès qu’elle est exposée à la lumière.
Knock l’examine et trouve que l’objet, bien que ressemblant à une radio ordinaire, semble en fait avoir été entièrement démontée puis remontée à base de pièces d’autres appareil. L’appareil n’émet rien mais, en effet, dès qu’il exposé à une lumière, cela déclenche le hurlement des chiens alentours. L’appareil a été trouvé dans l’un des abris pour les avions du camp de Lake.
1er décembre 1933
Une troisième expédition se joint à la fête
Plus tard dans la nuit, le camp est réveillé par un bourdonnement, d’abord discret puis de plus en plus bruyant. Il s’agit en fait du bruit émis par trois gros avions, surement des trimoteurs, et de gros gabarit. En sortant de leur tentes ils peuvent les voir survoler le camp avant de se poser sur la piste d’atterrissage. Ces derniers sont ornés de la croix gammée et portent les initiales de l’expédition Barsmeier-Falken
Un premier homme, de courte taille, portant des petites lunettes polaires, sort de l’avion et lance à la foule un grand « Guten Morgen ! ».
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