Par delà les montagnes hallucinées #8

Compte rendu et podcast de la huitième partie de la campagne Par delà les montagnes hallucinées, pour l’Appel de Chtulhu. 

La partie s’est jouée le 23/07/2016. Ce jour là, se trouvaient à table : Alexandra (Lauren Oakwood), Thom (Ruppert Boyle), Ludovic (William Knock), Frédéric (Dr. Andrews)

Vendredi 29 septembre 1933
Une fête se prépare

La découverte de l’acide dans la radio n’a fait que conforter Andrews dans sa volonté d’organiser une petite réception avec équipage et expédition afin de compenser un peu la morosité ambiante.

Il va donc à la rencontre des marins du navire et des mécanos pour les inviter personnellement. La discussion est franche mais l’écart entre le professeur d’université et des hommes de terrain, un peu rustres, est un véritable obstacle. Néanmoins, moyennant l’obtention de l’accord des quartiers-maîtres, les marins promettent de réfléchir à la proposition.

Paul Turlow, second du S.S. Gabrielle

Conscient que sa méconnaissance des règles de vie et de la hiérarchie au sein d’un équipage de navire, Andrews s’occupe d’abord de rencontrer Turlow pour lui demander de lui expliquer le fonctionnement de l’équipage, et ce, quitte à l’accompagner et à le suivre durant une journée type. Turlow lui donne alors quelques informations précieuses, notamment sur l’organisation des quarts et le rôle déterminant des quartiers-maîtres dans la vie des marins.

Samedi 30 Septembre 1933
Une formation agitée dans les cales

Pendant les phases creuses du voyage, les formations dispensées par les membres de l’expédition à leurs collègues continuent. Lauren, Charlene suivent ainsi les cours du Dr Green sur les affections courantes en Antarctique et en altitude (notamment les risques et symptômes liés à l’Hypoxie et au mal des montagnes). Normalement, Albermarle et Orgelfinger dispensent des cours de météorologie au même moment et c’est avec surprise que nos deux aventurières les voient arriver dix minutes après le début du cours de Green en demandant si ils peuvent y assister, leur cours n’ayant, de toute évidence, pas attiré les foules.

Le train-train du voyage est rompu par des activités de toutes sortes et les professeurs Oakwood et Andrews se découvrent une passion commune pour la photographie.

Le jour suivant, alors que Knock, Packard et Myers suivent les cours d’aéronautique dispensés par Patrick Miles, Lauren intervient au milieu du cours pour interroger Knock sur ses conclusions concernant l’acide trouvée dans les radios, cette interruption brutale et discourtoise met Miles tellement hors de lui qu’il en quitte la cale et fait appel à Turlow pour évacuer les lieux.

Une soirée mitigée

Le soir vers 20h00, la fête organisée par Andrews dans le mess de l’équipage commence. Les membres de l’expédition sont presque tous là si on excepte Boyle qui snobe la soirée pour faire des tours de garde à l’extérieur, notamment près de la salle des machines et des accès aux cales. Il pense en effet que si le saboteur doit de nouveau agir, il profitera probablement que tout le monde ait l’esprit ailleurs pour commettre son nouveau méfait. Il fait donc le guet avec Hammond qui, lui, fait des tours par intermittence.

L’équipage de la Gabrielle et l’expédition se retrouvent pour une petite fête improvisée

Andrews a ce soir là l’occasion de discuter plus avant avec les quartiers-maîtres qui lui expliquent alors que les marins sont particulièrement sur la défensive car ils soupçonnent Starkweather d’être à l’origine des problèmes rencontrés depuis le début du voyage. Les rumeurs concernant le crash d’un zeppelin lors d’une expédition au pôle nord et les morts survenus lors de l’expédition en Himalaya sont au centre des discussions concernant Starkweather.

La conséquence est que seule la moitié des marins prévenus est présente, et ce au grand désarroi d’Andrews. La soirée est donc un succès mitigé, les membres de l’expédition sont présents mais les groupes ont du mal à se mélanger. Lauren et Knock discutent dans le mess des officiers de leurs spéculations. Knock en profite pour étudier l’état des mains des membres de l’expédition présents à ce moment là. Il espère y trouver des marques éventuelles d’acide mais c’est surtout l’état des mains de Charlie Porter visiblement marquées par un travail manuel assez rare chez les intellectuels de son calibre, qui attirent son attention.

Avery Giles
Avery Giles

Pendant ce temps, Hammond est abordé par Avery Giles alors qu’il tourne sur le pont. Giles évoque avec lui l’affaire du Mont McKinley à laquelle Hammond a été mêlé quelques années auparavant : une expédition dont il a été le seul survivant. Il lui fait part notamment de son scepticisme à l’égard du choix fait à cet égard par Starkweather lors du recrutement de Hammond. Le guide de montagne décide de ne pas relever les provocations et laisse Giles retourner dans le mess.

Dimanche 1er octobre 1933
Nouvelles traces de sabotage

Conformément à l’accord qu’ils ont avec Moore, un groupe formé de Schwer, Lauren, Knock et Hammond, s’organise pour fouiller durant la nuit les différentes cales à la recherche d’éventuels actes de sabotage non découverts encore.

Le passage vers les cales se fait par les écoutilles

Knock et Schwer s’attardent dans un premier temps sur la cale n°1 et vérifient l’état des générateurs électriques voués à alimenter le camp en Antarctique en électricité. La vérification poussée de Schwer permet aux acolytes de se rendre compte que les générateurs sont hors service eux aussi. Knock fait quelques analyses et découvre de nouvelles traces d’acide,  cette fois dans les générateurs.

Il s’empressent le lendemain matin de prévenir Moore de leur découverte. Moore s’avoue frustré de ne pas parvenir à savoir si les sabotages ont eu lieu avant le départ de New-York ou si la personne qui commet tous ces actes est encore à bord. Il souhaite aussi attendre avant de lancer une fouille générale, ne serait-ce que des cales, de peur de prévenir le saboteur qui risquerait de rester caché jusqu’en Antarctique là où ses méfaits seront irréversibles. Il préfère se laisser une semaine de fouilles intensives mais discrètes avant de prévenir plus de monde. L’idéal pour lui serait ainsi de pouvoir saisir le coupable sur le vif avant l’arrivée du bateau à Melbourne.

Une étrange lecture

Le gros vent et les grandes vagues malmènent la Gabrielle et un certain nombre de membres de l’expédition sont sujets au mal de mer. Andrews fait partie des malheureux et doit donc passer une partie de la journée allongé sur une banquette du mess de l’équipage.

Les aventures d’Arthur Gordon Pym

L’occasion pour lui de prêter attention aux autres membres présents : les manoeuvres jouent ainsi aux cartes ou aux dés pendant d’autres membres discutent de choses et d’autres et notamment de leurs expériences passées. Par exemple, ce matin là une discussion entre Gunnar Sorensen et Ralph Dewitt repasse les souvenirs qu’a Dewitt de la Grande Guerre.

Mais c’est surtout la lecture de Giles Avery qui attire l’attention d’Andrews. En effet le jeune étudiant confortablement allongé sur  est en train de lire, Les aventures d’Arthur Gordon Pym, par Edgar Allan Poe.

4 octobre 1933
Un étrange paquet 

Les fouilles continuent ainsi durant pour la semaine. Dès le lundi 2 octobre, Schwer et Boyle vérifient ainsi la vérification des tracteurs chenillés et des des avions sans constater aucune anomalie. Hammond, quant à lui, trouve de nouvelles traces de sabotage dans le matériel photographique.

Dans la nuit du 3 au 4 octobre, Oakwood et Knock découvrent dans la cale inférieure n°2, caché au milieu des tonneaux de kérosène, un petit paquet de tissu à l’intérieur duquel ils trouvent des détonateurs et des mèches regroupés, mais non amorcés.
C’est alors qu’ils se rappellent qu’au moment des vérifications du matériel à New-York, des mèches et des détonateurs manquaient à l’appel et avaient dus être remplacés…

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