Par delà les montagnes hallucinées #13

Compte rendu et podcast de la treizième partie de la campagne Par delà les montagnes hallucinées, pour l’Appel de Chtulhu. 

La partie s’est jouée le 31/12/2019. Ce jour là, se trouvaient à table : Thomas (Ruppert Boyle) ; David (John Hammond) et Ludo (Knock).

28 novembre 1933 : première exploration du camp de Lake

Alors qu’une partie de l’équipe s’occupe de finaliser l’installation du camp de l’expédition Starkweather-Moore, John Hammond propose à l’équipe de se préparer à explorer les restes du camp de Lake. Celui-ci est enseveli sous les glaces et seules quelques formes sont aujourd’hui visibles.

Le camp de Lake enfouillé sous la neige

Le site est donc composé du camp de Lake à proprement parler, mais aussi du camp constitué par William Dyer à son arrivée sur les lieux lors de son expédition de sauvetage. Un peu, plus loin à l’ouest, il est possible d’apercevoir les restes du chantier de forage qui avait permis de mettre à jour les choses découvertes par l’expédition Miskatonic.

Les premiers temps de l’exploration sont marqués par la tentative de dégager les petits tas se trouvant dans la partie sud du camp, mais la neige solidifiée et transformée en glace rend la tentative longue et fatigante. Epuisés, les membres de la petite équipe décident finalement de prendre un peu de repos et d’aller explorer rapidement le site d’excavation. Là -bas, la foreuse de Peabody est retrouvée brisée, inutilisable.

La première tente fouillée par Knock et Boyle, se révèle être la tente d’intendance qui contient plusieurs caisses, explosées et réduites en petit bois, ainsi que des sacs de farine ou de sucre dont le contenu git sur le tapis de sol. Quelques boites de conserve ont été ouvertes et, détail curieux, un grand nombre de boites d’allumettes sont aussi présentes sur le sol, mais toutes sont vides.

La tente de Lake révèle ensuite son contenu : des vêtements y sont éparpillés, ainsi que des balles de fusil non utilisées, la pipe de Perceval Lake y est retrouvée cassée et une botte en caoutchouc coupée finement en deux dans la longueur, mais sa jumelle manque à l’appel.

Quant à la tente voisine, qui appartenait à Daniels et Orrendorf, elle a cette particularité qu’elle semble avoir été ensevelie volontairement, et non pas par l’effet du climat, comme les autres. À l’intérieur, la toile est tachetée de sang, et Knock parvient à identifier que deux sangs s’y mélangent, du sang humain mais aussi du sang de la créature découverte la veille. Les piquets de la tente, eux ont été coupés nets.

Le quotidien du camp et l’acheminement du matériel restant

À leur retour au camp, la petite équipe constate que hormis le Boeing de Lexington : le Belle, les avions sont déjà repartis chercher le reste de l’expédition et du matériel. Chaque jour, lorsqu’ils reviennent, Boyle et les techniciens comme Patrick Miles, effectuent des vérifications poussées afin de vérifier l’intégrité des appareils.

Les membres restants et particulièrement Moore, sont assez marqués par la découverte du cairn ainsi que par la fatigue des dernières heures, et le moral semble en berne au sein de l’expédition. Packard, quant à lui, semble souffrir toujours plus de sa blessure au pied.

Une organisation se met en place dès les premiers jours au camp de Lake, et le planning est marqué par des rapports radio réguliers le soir, afin de faire le point sur les avancées. Moore puis Lexington se relaient au poste radio et transmettent les informations les plus importantes. Dès le premier soir, Moore parvient à joindre Starkweather qui, de son côté, a atteint le mont Nansen et s’apprête à en lancer l’ascension. Malheureusement il annonce que la radio est trop lourde pour être emportée et qu’il devra donc s’en passer 1er décembre, au grand désarroi de Moore et de Hammond qui craignent d’avoir à monter une expédition en catastrophe si il ne donne plus de nouvelles.

29 novembre 1933 : la mise au jour de la première « chose très ancienne »

Le jour suivant, les travaux de dégagement du camp de Lake reprennent et, assez rapidement, les explorateurs découvrent les restes d’une des choses étranges découvertes par l’expédition Miskatonic. Il s’agit d’une entité d’environ 1,80 à 2 mètres, dotée d’un corps en forme de tonneau et dont les extrémités prennent la forme de fougères. Par ailleurs elles est affublée d’une paire d’ailes membraneuses.

Un schéma de chose très ancienne fait par Charlene Witston

Sur le spécimen sorti des glaces, quelques traces de coupures sont encore visibles, que les personnes présentes attribuent volontiers aux recherches effectuées par l’expédition Miskatonic à l’époque. Par ailleurs, la chose est tellement massive qu’il est nécessaire d’appeler Maurice Cole et d’installer un palan afin de la soulever.

Les quelques scientifiques présents sont marqués par le caractère hybride de la chose, à mi chemin entre l’animal et le végétal. En effet, sa peau au niveau de la partie centrale, semble être faite d’une sorte de cuir très résistant, mais les extrémités ainsi que d’autres détails de leurs membres semble relever du végétal. La découverte n’est pas sans entrainer chez Charlene Whitston, la botaniste de l’expédition, une certaine forme de fascination.

La créature une fois extraite, le personnel scientifique (Morehouse Bryce, Andrews, Knock, Whitston, etc.) prépare son étude approfondie. À la demande de Moore, l’équipe de Lexington, et notamment Priestley, filme et photographie l’étude de la créature remontée. Cette dernière montre une extraordinaire réaction aux environnement anaérobie ainsi qu’au vide indiquant une vie adaptée aux grand fonds marins ou aux très hautes altitudes, voire à l’espace.

30 novembre 1933 : La découverte des corps de l’expédition Miskatonic et le mensonge dévoilé

Les premières découvertes faites au camp amènent rapidement Jim Hammond à demander à Moore l’autorisation d’exhumer les corps de l’expédition Miskatonic ensevelis sous le cairn. Il souhaite ainsi lever les doutes sur ce qui s’est réellement passé sur le camp trois ans auparavant. Il s’y attèle dès le lendemain et découvre, dès le premier des corps dégagé, que ce dernier semble avoir été entièrement vidé de son sang et a été amputé des deux mains. Son corps est brisé comme si quelque chose l’avait plié dans le mauvais sens. Quant au reste des corps, ils portent des blessures du même acabit. Certains semblent avoir été ouverts et d’autres ont été dépecés. Finalement le restes des corps et les membres manquants seront retrouvés un peu plus tard, entassés sous une bâche à la base du cairn. Une fois le décompte fait, tous les morts de l’expédition Miskatonic notés sur le cairn sont là, et seule le corps de Gedney est manquant, ainsi que l’indiquait Dyer dans son récit.

Moore et informé ainsi qu’une partie de l’expédition, mais la vérité quant au sort de l’expédition Miskatonic n’est pas ébruitée plus avant. L’état des corps indique clairement que Dyer n’a pas tout dit quand aux évènements qu’il a découvert en 1930. Les hommes ensevelis n’ont pas été victimes des éléments mais bien d’une attaque en bonne et due forme, quoique particulièrement violente. Moore enrage de constater que la vérité a été tue par Dyer mais ne veut pas engendrer de panique au sein de son expédition, pas plus qu’il ne souhaite ébruiter cette découverte au monde entier. Il obtient donc des personnes dans la confidence ainsi que de Lexington, la promesse de ne rien révéler pour le moment.

Le plan du camp de lake une fois déneigé

Les manigances de Lexington

Une nuit, alors que Hammond, encore travaillé par les découvertes macabres, décide de prendre un peu l’air avant de dormir. C’est alors qu’il capte le son d’une voix de femme un peu plus loin. Il s’agit d’Acacia Lexington visiblement en pleine communication radio, en allemand.. Priestley surveille la tente et Hammond ne parvient pas à en savoir plus, mais il décide le lendemain soir de demander à Schwer, le technicien de forage d’origine allemande, ainsi qu’à Boyle, d’essayer de capter la communication depuis la radio présente dans le Belle.

Albert Priestley
– Photographe de l’expédition Lexington

Vers 23h30, la millionnaire réitère son appel et les conversations captées semblent indiquer qu’elle renouvelle une offre en proposant de nouveau à son interlocuteur de l’emmener en toute sécurité « là haut » à bord de son appareil. À l’autre bout, mais de toute évidence pas trop loin du camp, puisque la radio émet sur des ondes courtes. À cette proposition, l’autre personne répond qu’elle n’est pas en capacité de prendre ma décision mais qu’elle transmettra l’offre à un certain Herr Meyer.

Le matin du 30 novembre, une réunion entre Lexington, Moore, Hammond et Boyle se tient pour éclaircir l’histoire des communications nocturnes. Lexington explique alors qu’elle a pris contact avec l’expédition Barsmeier-Falken, dont elle soupçonne l’intérêt qu’ils pourraient porter aux découvertes du camp de Lake. Par ailleurs elle souhaite aussi rappeler qu’elle poursuit ses propres objectifs et qu’elle constate le peu d’enthousiasme de certains (dont Boyle et Starkweather) à l’idée que son expédition ai rejoint celle de Starkweather, elle cherche donc à équilibrer le rapport de force.

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