Par delà les montagnes hallucinées #7

Compte rendu et podcast de la septième partie de la campagne Par delà les montagnes hallucinées, pour l’Appel de Chtulhu. 

La partie s’est jouée le 05/02/2016. Ce jour là, se trouvaient à table : David (John Hammond), Thom (Ruppert Boyle), Ludovic (William Knock), Frédéric (Dr. Andrews)

Mardi 26 septembre 1933 : les provisions détruites

Une équipe menée par Starkweather, Turlow, Mayer, Potter et Boyle, s’engouffre assez vite dans la cale donnant accès la chambre froide. Les vapeurs d’ammoniaque sont tellement fortes que tous doivent se protéger les voies respiratoires.

Malgré cela Boyle ne tient pas plus de cinq minutes, pas plus que Potter qui doit aussi sortir afin de reprendre sa respiration. Dans ces conditions dantesques, le groupe qui est relayé par d’autres volontaires dont Jim Hammond, s’active à sortir au plus vite un maximum de denrées de la chambre froide.

Starkweather s’entête

Alors que tout le monde est occupé à, soit à passer les denrées contaminées par dessus bord, soit à trier celles qui sont encore comestibles, Starkweather et Vredenburgh sont en grande discussion. Ils se sont isolés de la foule mais le ton monte rapidement et il apparaît très vite que la sujet porte sur l’opportunité de retourner ou non à Panama. Vredenburgh y voit la seule alternative possible mais Starkweather insiste pour continuer le trajet jusqu’à Melbourne, quitte à puiser dans les réserves de nourriture initialement prévues pour l’Antarctique voire à rationner l’équipage. Il met pour cela en avant l’avance qu’ ”elle” a prise et son envie de ne pas perdre plus de temps et donc de se faire définitivement distancer.

Finalement Starkweather coupe court à la conversation et file sa cabine. C’est là que Boyle le retrouve, cherchant à attirer l’attention sur le fait que tout semble indiquer qu’il s’agit d’un acte de sabotage. Mais Starkweather est en fait occupé à communiquer par radio avec Melbourne, organisant dès à présent le réapprovisionnement, et Boyle, après avoir brusquement rabroué l’opérateur radio qui lui demandait de patienter un peu, oblige Starkweather à cesser ses transmissions pour lui répondre.

Andrews quant à lui cherche auprès du capitaine Vredenburg une solution de repli alternative (une ou plusieurs îles auprès desquelles se ravitailler par exemple) mais l’incident monopolise l’attention du second et du capitaine qui semble avoir du mal à digérer les récents événements… Il décide donc finalement de se tourner vers le Dr. Green qui s’occupe des différents membres de l’expédition ou de l’équipage qui ont été affectés par les émanations d’ammoniaque, notamment Charlie Potter. Andrews est particulièrement soucieux de l’état mental de l’équipage. Il interroge ainsi Lensing, le médecin affecté à la Gabrielle, qui lui avoue avoir remarqué de grandes tensions au sein de l’équipage. Ce dernier est très marqué par les différents événements survenus depuis l’incendie à New-York et Lensing constate une rupture entre l’équipage et les membres de l’expédition.

Par la suite Andrews s’attèle donc à mettre en place des activités susceptibles de détendre l’atmosphère au bord du navire et notamment pour souder équipage et expédition. Il rassemble des musiciens et cherche de quoi concocter une soirée.

Des traces d’acide…

Une équipe de techniciens du navire s’affaire assez tôt au colmatage et à la réparation des tuyaux de refroidissement. Une fois la pièce un peu purgée des effluves toxiques, Schwer, Hammond et Knock descendent dans la cale afin de constater les dégâts et, qui sait, de découvrir peut être des indices sur l’origine de la fuite. Les canalisations sont vétustes et rongées par la corrosion mais la source de la fuite semble être ailleurs. En effet, Schwer remarque sur le sol des traces noires que Knock s’empresse de prélever afin de les analyser dans son laboratoire de fortune. Les analyses  menées par Knock durant l’après midi, sont sans appel, il s’agit bien d’acide. Rien ne permet cependant de savoir de quand date le dépôt de l’acide sur le tuyau.

Le tuyau de liquide de refroidissement rongé par l’acide

Ils choisissent de révéler tout cela à Starkweather et Moore, ainsi qu’à Vredenburg à la sortie du souper. Quand ils arrivent à la cabine de Starkweather et Moore, ils se retrouvent face à Boyle qui claque violemment la porte suite à l’entretien qu’il a eu avec le capitaine Starkweather. Ce dernier a, en effet, mis en avant les graves problèmes de comportement et d’insubordination du pilote, n’hésitant pas à nuire au collectif. Les mots de Starkweather sont clairs, si Boyle ne change pas de comportement au plus vite, il sera débarqué à Melbourne sans autre forme de procès. C’est là dessus que Hammond, Knock et Schwer arrivent et expliquent leur découverte. Les deux responsables de l’expédition prennent acte des informations mais souhaitent être prudents et ne pas créer de la panique ou engendrer une psychose entre les membres de l’équipage et de l’expédition. Ce qui signifie notamment pas de fouille des cabines trop visibles, pas d’annonce globale faisant état d’une suspicion de traitre à bord, etc.

27 au 28 septembre 1933 : Poker et formations

La vie à bord reprend donc son cours bon an mal an, et Boyle, souhaitant ne pas avoir de nouveau affaire à Halperin, le responsable des pilotes, avec qui il a de très mauvais rapports depuis qu’il a ouvertement remis en cause ses compétences, lance ainsi une soirée poker espérant jouer sa chambre avec un malheureux. Cette partie regroupe le soir du 27 septembre : Boyle, Andrews, Avery Giles, Winslow, Maurice Cole, Patrick Miles et quelques marins. Finalement après une finale serrée, Winslow perd la partie et cède sa place à Boyle.

Les formations des membres de l’expédition continuent et notamment les cours de survie Polaire dont l’un est mené par Jim Hammond lui-même.

Jeudi 28 septembre 1933 : Le jour des chiens

Alors que la vie reprend difficilement son cours à bord, des aboiements de chiens se font entendre et la majorité des membres présents se précipitent vers l’endroit où sont parqués les chiens. Pulaski le responsable équipe traineau est déjà sur place et le spectacle offert est à la limite du soutenable.

Quatre chiens gisent sur le sol gravement blessés voire morts. Les autres chiens sont dans un état de rare agressivité et stress au point de se battre les uns avec les autres, ou encore tétanisent. Alors que les maîtres chiens s’apprêtent à descendre dans la cale, Pulaski les met en garde contre les risques qu’ils prennent notamment par rapport à la rage. Pulaski demande d’ailleurs rapidement à avoir une arme afin de pouvoir abréger la souffrance des chiens les plus atteints. Le coup de semonce tiré par Jim Hammond restant sans effet, c’est finalement Fiskarsson qui descend dans la cale couvert par le fusil d’Andrews. Mais il n’arrive pas à les calmer. Andrew puis Pulaski se trouvent donc forcés d’en finir avec les chiens « enragés ».

Le Pemmican empoisonné

Une fois la scène nettoyée par des volontaires qui forcent le respect (notamment des marins), et les chiens calmés par les maîtres chiens, les cadavres des chiens exécutés et ceux déjà morts à l’arrivée des hommes sont amenés dans un laboratoire improvisé tenu par Lensing, le médecin du navire, devant permettre de faire une autopsie en bonne et due forme. Les examens permettent de voir que les chiens ont bien rongé leurs liens de cuir. D’autres éléments relevés par Knock révèlent que le pemmican donné aux chiens contenait de la strychnine. Cette substance toxique a notamment pour effet d’entraîner la tétanisation des muscles ou des soucis neurologiques. Suite à décision Knock avertira les maîtres chiens que les deux chiens encore malades sont condamnés et qu’il faudrait abréger leurs souffrances.

Les membres au courant de cette découverte qui s’inquiètent notamment de la présence potentiel de strychnine dans la réserve de pemmican. Les premières fouilles des réserves à destination du voyage antarctique révèlent qu’il y a bien des traces de strychnine dans d’autres portions de pemmican, et il ne peut s’agir de dépôts involontaires venant d’une autre caisse par exemple.

Le pemmican donné au chien a été empoisonné à la strychnine

Une vigilance accrue

Par la suite, les deux médecins : Green et Lensing, regroupent les membres d’équipage et de l’expédition dans le mess et révèlent le résultat des autopsies ainsi que les conclusions qu’ils en tirent, à savoir que le pemmican a été empoisonné volontairement et que cela a été fait après le conditionnement même si l’endroit et le moment restent inconnus.

Moore prend acte des conclusions et en déduit que l’accès aux cales sera désormais contrôlé. De toute évidence le sabotage vise les membres de l’expédition Starkweather et Moore et pas l’équipage du navire..

Moore met ensuite fin à la réunion et demande à quelques éléments ciblés de bien vouloir rester avec lui quelques instants. Une fois seuls, il leur explique qu’il craint pour le reste du matériel ou des réserves de nourritures et voudrait qu’un petit groupe inspecte secrètement le reste de la cargaison. Knock saisi l’occasion de lui parler des étrangers lettres qu’il avait découvertes à New-York.

Vendredi 29 septembre 1933 : de l’acide dans la radio

Alors que Boyle commence une enquête auprès des marins qu’il a rencontrés au Poker, les hommes dans le secret décident alors de fouiller les entreponts du navire en essayant d’être les plus discrets possibles.

Le premier entrepont est le n°3, dans lequel on trouve une grande partie de l’équipement de survie : tentes, sacs de couchage, brûleurs, lampe à pétrole, radio, batterie, matériel pour les attelages, et skis, ainsi que les panneaux réfléchissants pour chauffer le camp pas mal d’autres choses. Jim s’y attelle donc avec Schwer afin de s’assurer méticuleusement de la bonne marche du matériel. Cette tache herculéenne est une tache lourde et très longue qui risque de tenir les deux amis occupés jusqu’à Melbourne.

Knock et Schwer jettent un coup d’œil aux conserves et de la bouffe ainsi qu’au matériel électroniques et mécaniques. A l’occasion de ces vérifications, Knock trouve des traces d’acide sur la boite et les gonds des radios. En les ouvrant, Schwer comprend que l’acide a été versée à travers les hauts parleurs et la radio est désormais hors-service..

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