Par delà les montagnes hallucinées #6

Compte rendu de la sixième partie de la campagne Par delà les montagnes hallucinées, pour l’Appel de Chtulhu. 

La partie s’est jouée le 05/02/2016. Ce jour là, se trouvaient à table : David (John Hammond), Thom (Ruppert Boyle), Alex (Lauren Oackwood), Ludovic (William Knock), Frédéric (Dr. Andrews) et Caroline (Charlene Whitson).

Lundi 11 septembre 1933: La Gabrielle quitte New-York

La SS Gabrielle

La veille du départ, les membres de l’expédition ont été invités à se présenter le lendemain à 10h00 du matin au plus tard. Certains comme Lauren Oakwood ont passé la nuit sur le navire et, alors que Jim continue de guetter d’éventuelles allées et venues suspectes dans un bar des docks, Andrews lui profite de ces derniers moments en famille. Le lendemain c’est par les journalistes que Jim est réveillé, les questions fusent et Jim parvient tant bien que mal à désintéresser les journalistes trop curieux.

Les chambres ont été dispatchées par Starkweather et Moore, Charlene et Lauren partagent une chambre cossue, tout comme le professeur Andrews, et Knock qui a pour compagnie l’étrange Winslow. Quant à Hammond et Boyle, ils sont placés dans les cabines situées en queue du navire avec une partie de l’équipage.

Après une présentation rapide des règles de sécurité et une visite expresse du navire, les membres de l’expédition peuvent prendre possession de leur cabine pendant que la Gabrielle est remorquée jusqu’à l’embouchure de l’Hudson.

Une fois arrivés en haute mer, la tension retombe et l’ensemble de l’expédition se retrouve dans le mess de l’équipage pour fêter dignement le départ vers le grand sud. Starkweather se fend d’un court discours et celui-ci à peine achevé, des bouteilles sont débouchées par Gunnar Sorensen et Peter Sykes. Très vite les convives échangent, Jim s’enquiert ainsi des chiens auprès de l’équipe traîneaux, alors que Knock lie connaissance avec l’équipe scientifique. Charlene et Lauren, incommodées par l’ambiance régnante se dépêchent de rejoindre leur chambre.

Mardi 12 septembre 1933 : La vie à bord

Une cabine de la SS Gabrielle

Les premiers jours à bord sont l’occasion pour l’équipage de se familiariser avec le quotidien à bord d’un navire long courrier.
Mais le voyage promettant d’être long et William Moore présente dès le lendemain du départ la possibilité pour tous les membres de l’expédition de suivre des formations spécifiques sur les différents points qui pourraient leur être utiles une fois arrivés sur le continent Antarctique.

Ainsi Charlene et Knock ont ils l’occasion de suivre les formations dispensées par Sykes sur les bases de la survie en milieu polaire, alors que d’autres font le choix de suivre les cours dispensés par Halperin sur les méthodes et techniques d’orientation en milieu polaire.

Du 13 au 20 septembre : le voyage dans l’Atlantique

Le voyage se déroule sereinement au rythme des formations et des passages de cap. Le navire entre en mer des Caraïbes le 13 septembre et atteint Cuba le 15. Le lendemain, alors que Charlene et Lauren s’apprêtent à se coucher, elles sont attirées par le bruit d’une communication radio. Elles peuvent alors remarquer le responsable des communications du navire se rendre jusqu’à la chambre de Starkweather pour lui apporter un papier. L’explorateur découvre le contenu et pâlit à vue d’oeil avant de claquer rageusement la porte devant un opérateur radio médusé.

Intrigués, les membres de l’expédition qui ont assisté à la scène questionne l’opérateur au sujet du message et apprennent alors que le Talahassee de Lexington vient de passer le canal de Panama.   

C’est n’est qu’au matin du mardi 19 septembre, après une traversée idyllique des eaux turquoises de la mer des caraïbes, que la Gabrielle arrive en vue de Colòn, le port qui marque l’entrée du passage de Panama.

Jeudi 21 septembre 1933 : Panama et l’arrivée dans le Pacifique

La Gabrielle franchit le canal de Panama le 21 septembre 1933

Après le franchissement des écluses colossales qui mènent au lac Gatùn le navire vogue encore pendant une journée à travers les lagunes et passe enfin le canal proprement dit avant de jeter l’ancre dans la baie de Panama, l’occasion pour le navire de faire le plein de produits frais (fruits exotiques, etc.).
Finalement le S.S. Gabrielle reprend la mer le matin du 21 septembre et entre dans l’océan pacifique.

Premiers coups de tabac et des bruits dans la nuit

Les premiers jours de navigation sur le Pacifique sont assez mouvementés et la mer est particulièrement agitée. Les cours qui se tiennent habituellement sur le pont sont momentanément suspendus et les membres de l’expédition passent de plus en plus de temps à couvert, dans leur cabine ou dans le mess.
Mais dans la nuit du 24 au 25 septembre, alors que Lauren Oakwood et John Andrews peinent à trouver le sommeil, ils sont réveillés par des bruits étranges. Devant la chambre de Lauren deux personnes discutent à voix basse, mentionnant un plan qui se déroule bien et se félicitant qu’”ils ne se doutent de rien”.
Quant à John, c’est gêné par les ronflements du Dr Green qu’il se lève et regarde par le hublot et aperçoit sur le pont, deux hommes traînant un lourd sac de jute avant de disparaître de son champ de vision. Lorsqu’il sort pour en savoir un peu plus, il se rend compte que les traces le mènent jusqu’aux cabines du gaillard d’avant et l’accueil que lui réservent les matelots suffit à le dissuader de pousser les investigations plus loin.

Lundi 25 septembre 1933 : l’étrange apparition de Davy Jones

Le lendemain, alors que le bateau lutte sur une mer démontée, les moteurs s’arrêtent subitement et la panique semble s’emparer de l’équipage qui fonce droit vers le pont avant.

Une fois réunis, les membres de l’expédition, accompagnés d’une grande partie de l’équipage du navire, assistent, médusés, à l’apparition dans l’écume d’une vague qui vient de s’abattre sur le pont, d’un personnage habillé d’un costume orné de brandebourgs et portant des cheveux d’un vert presque fluo. Ce dernier se précipite alors vers la cabine de pilotage, arguant à qui veut qu’il est Davy Jones, le messager du roi Neptune. Une discussion commence alors avec le capitaine Henry Vredenburg sur la présence de de “néophytes” à bord du navire et sur la nécessité de les faire passer devant le tribunal de Neptune dès le lendemain.

Suite à cette discussion, Davy Jones disparaît hors de la vue des spectateurs pour ne pas revenir. Mais le second Turlow descend quelques minutes après avec des assignations pour nombre de passagers dénommés “néophytes” dont Hammond, Oakwood, Knock et Andrews, mais aussi Myers ou encore Potter, Bryce, Cartier, etc.. à se présenter le lendemain pour répondre de leurs “méfaits”.

Mardi 26 septembre 1933 : le passage de la ligne

Le lendemain, les appelés sont d’abord casernés dans leurs chambre avant d’être convoqués sur le pont avant. Là, une foule de personnes déguisées allant du roi Neptune aux “ours” (le service d’ordre) en passant par la cour de naïades les attendent ainsi que diverses installations qui se révéleront être autant d’obstacles et d’épreuves à franchir avant de gagner le droit de naviguer. Ce rituel ancestral du passage de la ligne (équateur) est un moment crucial dans la vie des marins et consiste donc en une série d’épreuves bêtassonnes humiliant avec plus ou moins de finesse les nouveaux marins, le tout dans une ambiance de franche camaraderie et de fête (nourriture en abondance et alcool à foison).

L’équipage grimé pour le passage de la ligne

Un problème à la chambre froide

Vers 17h00, alors que la fête de la ligne continue, l’ensemble des passagers est brusquement tiré de son euphorie par l’arrivée d’un steward du nom de Coates. Ce dernier est livide, tousse et manque de perdre connaissance. Néanmoins il a le tend de prévenir l’équipage qu’un problème est survenu dans la chambre froide. Révélations qui sont assez vite confirmées par une forte d’odeur d’ammoniac.

Une partie des passagers alertés se rue alors vers l’emplacement de la chambre froide. Des mécaniciens du navire sont déjà présents sur place et expliquent que c’est une canalisation d’ammoniac liquide qui a sauté.

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