Par delà les montagnes hallucinées #2

Compte rendu de la seconde partie de la campagne Par delà les montagnes hallucinées, pour l’Appel de Chtulhu. 

La partie s’est jouée le 01/08/2014. Ce jour là, se trouvaient à table : David (John Hammond), Alexandra (Lauren Oackwood), Thomas (Ruppert Boyle), Ludovic (William Knock).

New-York

Vendredi 1er Septembre 1933 :
Premier contact

L’hôtel Amherst

Comme convenu lors de l’entretien de juillet, les membres recrutés par James Starkweather et William Moore sont convoqués le 1er septembre 1933 à New-York.

Pour la durée de la préparation l’ensemble de l’expédition est logée aux frais des organisateurs à l’hôtel Amherst. Alors que Big Apple connaît l’une des plus grande canicule du siècle, c’est dans un hall lambrissé et gorgé de fumée que Hammond, Knock et Andrew sont accueillis par un jeune groom de l’hôtel qui leur transmet un message de la part du professeur Moore leur demandant de se rendre sur les quais de l’Hudson, à l’entrepôt 74 là où mouille la Gabrielle dans l’attente du départ. 

Une fois passé le cordon de sécurité et après avoir montré patte blanche à l’officier portuaire, les quatre apprentis explorateurs arrivent en vue de la S.S Gabrielle. Le navire est accosté le long d’un dock large, muni de rails, de larges et haut hangars sont ouverts et vomissent des caisses de matériels en tous genres et de toutes tailles. Sur docks un certain nombre de manoeuvres sont déjà à pied d’oeuvre et travaillent à arranger les caisses de matériel. Un palan permettant de charger celles qui ont été vérifiées dans les soutes du navire.

William Moore, quant à lui, est affairé dans le mess, entouré d’une pile de dossiers il semble travailler sur la comptabilité et régler les derniers préparatifs. La charge de travail semble conséquente et l’homme à la limite d’être débordé. Après avoir fait plus ample connaissance, Moore les renvoie vers deux membres de l’équipage : le docteur Greene et le responsable de l’équipement : Peter Sykes.

Après la visite médicale d’usage, chaque membre doit et être mesuré afin que soient confectionnés sur mesure les habits de chacun. C’est Peter Sykes, le guide polaire en charge de l’équipement qui voit cela avec eux. Il a pour l’occasion, pris possession de la salle de réfectoire, L’occasion pour eux de jeter un coup d’oeil à l’équipement qui sera leur seconde peau une fois arrivée en antarctique. Sykes les briefe alors sur l’importance d’habits en peau de rênes, plus chaud et imperméables dès lors qu’ils son traité à la graisse. Il leur explique aussi que les chaussettes sont l’élément le plus important de toute la combinaison et qu’ils devront en changer régulièrement une fois dans le pôle sud. Le stock d’habits à la taille de chacun devrait arriver d’ici quelques jours.

La visite médicale et la rencontre avec le responsable d’équipement

Dr. Green

Le premier passage se fait donc au près du Dr. Green qui passe en revue les prétendants et les avertis des dangers qui guettent les aventuriers trop imprudents et négligeants de leur hygiène avant et pendant le voyage qui les attends. Au premier chef, l’hygiène dentaire est un aspect fondamental car là bas tout sera plus compliqué. 

Après la visite médicale d’usage, chaque membre doit et être mesuré afin que soient confectionnés sur mesure les habits de chacun. C’est Peter Sykes, le guide polaire en charge de l’équipement qui voit cela avec eux. Il a pour l’occasion, pris possession de la salle de réfectoire, L’occasion pour eux de jeter un coup d’oeil à l’équipement qui sera leur seconde peau une fois arrivée en antarctique. 

Peter Sykes

Sykes les briefe alors sur l’importance d’habits en peau de rênes, plus chaud et imperméables dès lors qu’ils son traité à la graisse. Il leur explique aussi que les chaussettes sont l’élément le plus important de toute la combinaison et qu’ils devront en changer régulièrement une fois dans le pôle sud. Le stock d’habits à la taille de chacun devrait arriver d’ici quelques jours.

Samedi 2 septembre 1933 :
Réunion de présentation

Le lendemain matin, les membres de l’expédition sont convoqué dans le hall de l’hôtel qui a été privatisé pour l’occasion. Starkweather et Moore ont en effet prévu de faire ce jour là une présentation globale du projet de l’expédition. Alors que tous les membres sont réunis autour de café et de thé. Starkweather, à grand renfort de plans et cartes, présente les principaux objectifs de l’expédition, profitant de l’occasion pour remercier les éminentes personnalités qui ont rejoint l’expédition et se félicitant de la qualité des préparatifs. La route partira de New-York et rejoindra dans un premier temps Panama avant de prendre la direction de Melbourne en Australie où ils pourront se réapprovisionner. Ensuite direction la mer de Ross et, si la banquise le permet, le premier pied sera posé en Antarctique aux alentours du 1er novembre.

Les objectifs fixés par les deux organisateurs sont clairs : d’abord en apprendre plus sur le plateau mentionné par Lake dans son compte-rendu. Pour cela trois camps semi permanents seront dressés. Un premier sur les rives de la mer de Ross qui servira de camp de base, le second camp près de l’emplacement du camp dressé lors de la première expédition par Percy Lake, le dernier devra être monté sur le plateau décris par Dyer. Ensuite, relevé un maximum d’éléments permettant de mieux connaître l’histoire géologique et biologique de ce continent encore méconnu et ainsi permettre des avancées dans ces domaines.

Les jours sont désormais comptés avant le départ prévu pour le 14 septembre, et moyennant l’aide de chacun des participants aux dernières vérifications d’usage, les délais seront tenus

Une mission discrète autour d’un passager mystère

Peu après la fin de la présentation, Moore s’approche de William Knock et le prend à part afin de lui faire part d’une nouvelle assez inattendue : le capitaine J.B. Douglas, ex capitaine du SS Arkham qui avait emmené l’expédition Miskatonic en Antarctique, a accepté d’être à nouveau capitaine, cette fois du SS Gabrielle pour l’ESM.

Moore précise très vite à Knock que si il fait appel à lui, c’est avant tout parce qu’il a besoin d’une personne d’une extrême discrétion pour la mission à venir. En effet, J.B. Douglas souhaite un total secret autour de sa participation, en tous cas il ne souhaite pas, ainsi que l’organisation de l’ESM, que sa présence soit connue avant le départ de l’expédition. Starkweather préférant de plus annoncer lui-même la participation de Douglas, il faut impérativement tenir la presse à l’écart pour l’instant.

Moore indique à Knock que Douglas arrivera le soir du 6 septembre à l’hôtel Westbury au 440 Scammel Street, et qu’il serait de bon ton de l’accueillir ce jour là afin de vérifier qu’il n’a besoin de rien, et de s’assurer que jusqu’au départ du 14 septembre, le capitaine ne manque de rien. 

Inventaire d’avant départ

Pendant ce temps, dans la salle de l’hôtel Amherst, après avoir répondu succinctement aux questions d’usage, Starkweather renvoie chacun à ses occupations. Occupations qui dans l’immédiat prennent la forme d’un passage en revue des fournitures de l’expédition, et notamment des stocks présents au docks.

Après plusieurs vérifications diverses, plusieurs problèmes semblent se poser, en effet, à côté des erreurs humaines classiques (problème de lecture des bons de commande, erreur de livraison, etc..) d’autres sont beaucoup plus problématiques. Certaines commandes pourtant envoyées sont manquantes (huile de foie de morue, matériel de montagnes, soude caustique, les scies à ruban pour la construction des abris, etc.. ), d’autres sont en attente de livraison par le fournisseur faute de règlement. D’autres problèmes semblent quant à eux relever au mieux de la négligence (de la crème et du beurre stockés dans des conteneurs non réfrigérés; les planches nécessaires à la construction du camp n’ont pas été commandées, les appareils photos ont été étiquetés “chocolat”, les bâtons de dynamites n’ont pas été livrés car l’enregistrement auprès des autorités n’a pas été fait, etc..), au pire de l’incompétence (les radios à lampes sont toutes là mais personne n’a pensé à commander les lampes qui les alimentent ; les lampes d’appoint sont des modèles industriels de 20 kg chacun, etc..).

Face à ces difficultés, les membres de l’équipage sont laissés bien seuls, Moore est débordé par les revues comptables et les démarches administratives restantes, quant à Starkweather il est aux abonnés absents, bien que omniprésent dans les médias. Une vaste entreprise de communication semble en effet avoir été mise en place afin de récolter les derniers fonds manquants. L’ESM (Expédition Starkweather & Moore) est en effet une expédition entièrement autofinancée et ne bénéficie donc pas de financement publics contrairement à l’expédition Miskatonic.

Dimanche 3 septembre 1933 :
Une déclaration prématurée

Au matin du 3 septembre, alors qu’une journée de vérification aux docks se prépare, les aventuriers découvrent entre le café et les beignets un article surprenant dans l’Edition du Matin. Starkweather y dévoile une grande nouvelle : le capitaine Douglas, qui pilotait le SS Arkham en 1931 lors de l’expédition Miskatonic, va rejoindre l’ESM !

L’article du 3 septembre 1933

Une cage pour les chiens

Gregor Pulaski

C’est en continuant l’inspection du matériel que le maître chien suédois Enke Fiskarsson découvre que  le métrage des cales pour la commande des matériaux de construction des cages à destination des chiens est faux. Impossible de faire embarquer les chiens dans ces conditions, aussi Enke, aidé du chef des attelages le Polonais Gregor Pulaski et  du Norvégien Olav Snåbjorn le troisième membre de l’équipe traîneau, travaillent ils d’arrache-pied durant toute la journée afin de reconstruire des cages conformes.

Enke Fiskarsson

Le matin du 4 septembre 1933 est marqué par un réveil brutal dans l’hôtel Amherst. A l’étage du dessus, là où logent Starkweather et Moore, des éclats de voix retentissent qui sortent les membres de l’expédition de leur sommeil.

Olav Snabjorn

Le temps de monter afin de comprendre les raisons de ce vacarme, les aventuriers découvrent Starkweather encore en robe de chambre, un journal à  la main, et dans une colère noire en train de tambouriner à la porte de Moore à grand renfort de “C’est Elle Moore ! J’aurais du m’en douter !!!”.

Moore finit par ouvrir sa porte est c’est dans un demi sommeil qu’il écoute la raison de la colère de Starkweather. Ce dernier semble en effet avoir mis le doigt sur les origines des difficultés rencontrées par l’expédition jusqu’à présent, une concurrente directe prête à tout pour ruiner les ambitions de l’ESM. Mais Starkweather n’est pas le genre d’homme à s’en laisser compter et la discussion s’achève sur deux décisions majeures : le départ est avancé au 9 septembre au lieu du 14, et Moore doit au plus vite recruter une femme pour le voyage. 

Lexington met les voiles..

Ce n’est qu’une fois l’édition du matin consultée que chacun peut prendre la mesure de la nouvelle : une cinquième expédition met le cap au sud. En effet cette année 1933 est riche en départs puisque en plus de l’expédition Starkweather Moore, trois autres expéditions en Antarctique sont prévues durant cette même année : l’expédition Elssworth-Balchen, l’expédition Byrd et l’expédition Barsmeier-Falken. Désormais il faudra aussi compter sur l’expédition Lexington, menée et financée par la femme d’affaire réputée : Acacia Lexington.

Mardi 5 Septembre :
L’Expédition se féminise

Charlene Whitson

Conséquence directe de l’annonce du départ de Lexington, le lendemain matin les journaux annoncent en grandes pompes la présence de Charlene Whitson, une botaniste New-Yorkaise, habituée du Gotha. Celle-ci rejoindra l’expédition dès le lendemain.

Une étrange missive…

Peu de temps après l’annonce de l’arrivée de Charlene dans l’Expédition et alors que les notre groupe d’aventuriers en devenir se prépare à retourner aux docks, un étrange individu est orienté par le réceptionniste de l’hôtel vers William Knock. L’homme en question semble avoir une quarantaine d’année, il a une démarche hésitante, et c’est en bafouillant qu’il s’adresse à Knock : “un gars dans la rue m’a donné une pièce pour vous que vous remette cette lettre, alors voilà…”.
La lettre en question est signée par “un ami” et révèle une étrange mise en garde..

Lettre d’avertissement

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