Par delà les montagnes hallucinées #11

Compte rendu et podcast de la onzième partie de la campagne Par delà les montagnes hallucinées, pour l’Appel de Chtulhu. 

La partie s’est jouée le 25/02/2017. Ce jour là, se trouvaient à table : Thomas (Ruppert Boyle) ; David (John Hammond), Ludo (Knock) et Frédéric (Pr. Andrews)

14 novembre 1933 : l’ESM débarque

Alors que la Gabrielle pénètre dans la banquise qui longe la barrière de Ross, Starkweather rejoint les curieux qui admirent ce paysage nouveau et annonce fièrement que l’expédition jettera l’ancre ici. Le paysage est somptueux qui voit le Mont Erebus s’élever sur la gauche de l’équipe.

Le programme est simple : le matériel de survie polaire (tentes ; réchauds ; nourriture) ainsi que les chiens et les traîneaux seront débarqués en premier au pied du bateau. Le bateau sera d’abord vidé de sa cargaison sur la banquise et les affaires débarquées transportées dans un second temps un peu plus loin, là où la glace est plus épaisse. Pendant ce temps, un groupe de deux traîneaux sera envoyé sur la barrière de Ross pour trouver un lieu où installer le camp de base de l’expédition. Une fois le camp provisoire monté sur la banquise, les tracteurs puis les avions seront montés afin de préparer le déménagement (par voie aérienne) vers la barrière de Ross. 

Marins découvrent la banquise
La Gabrielle arrive sur la banquise

Échaudé par les différents éléments du voyage, Boyle prévoit de faire vérifier chaque treuil du navire avant d’entamer le débarquement. Chacun ensuite met la main à la pâte à hauteur de ses capacité. Knock et Andrews peinent lors du déchargement des caisses et se voient rapidement mis à l’écart, leur aide étant plus gênante qu’utile.. Hammond quant à lui part avec Pulaski à la tête des traîneaux afin de trouver le camp de base sur la barrière. 

MacMurdo
La baie de McMurdo

Installation du camp provisoire

Le camp provisoire est installé à plusieurs centaines de mètres de la Gabrielle. Les premières tentes sont plantées et le générateur électrique à essence monté sous la supervision de Knock. Parallèlement Boyle et l’ensemble des mécaniciens et pilotes, s’attèlent à monter le Scott, le petit Fairchild qui servira d’avion d’exploration. 

Ces premières tâches révèlent à tous les membres de l’expédition les difficultés du travail en Antarctique notamment quand il s’agit de travail de précision en extérieur. En effet, Boyle peine à vérifier les pièces de l’avion avec ses moufles et ses vêtements de survie qui rendent ses mouvements malaisés.

Un long périple à la travers la glace

Pendant ce temps, Hammond, accompagné par Pulaski, se lancent à l’assaut de la barrière de Ross, chacun à la tête d’un traîneau. Malheureusement les conditions climatiques extrêmes rendent les manœuvres difficiles à travers ce champs de glace que le vent a façonné tel une mer aux arêtes tranchantes. Le chemin est pénible et les corps souffrent. Les difficultés rencontrées par Jim ralentissent considérablement le convoi et Pulaski doit régulièrement freiner son allure. 

Néanmoins, dans un état de fatigue avancé, les deux hommes parviennent au sommet de la barrière de Ross et trouvent rapidement un endroit idéal pour installer le camp de base au soir du 14 novembre 1933. Ils plantent la tente et lancent alors un appel radio au camp provisoire.

Camp Temporaire
L’expédition monte son camp temporaire sur la banquise

15 novembre 1933 : Premier vol polaire

Une fois l’appel de Pulaski et Hammond reçu, Starkweather embarque avec Boyle et Dewitt pour les rejoindre et faire le point sur l’endroit choisi. Les deux pilotes qui se tirent la bourre en continu jouent le droit de piloter au Poker. Boyle remporte la partie haut la main et s’élance à bord du Fairchild. Arrivé sur place, Starkweather est ravi et plante avec fierté le drapeau de l’expédition à l’emplacement choisi. 

Grisé par cette première étape, Boyle et Dewitt profite de l’occasion pour fêter tout ça à coup d’alcool sous les yeux médusés de Hammond qui n’ignore rien des risques liés à la consommation d’alcool dans les milieux polaires.

Pendant ce temp, au camp, Laroche capte un appel radio en provenance du Talahassee. L’expédition Lexington a entamé ses recherches et a d’ores et déjà survolé le pôle sud.

16-17 novembre 1933 : transfert de camp

Les jours suivants sont occupés à transférer les cargaisons vers le camps de base sur la barrière de Ross. Les deux boeings font des allers-retours entre la banquise et le camp. Dès le 17 novembre, une partie des membres de l’expédition sont transférés au camp de base pour monter les abris.

18 novembre 1933 : le péril blanc

Au matin du 18 novembre, un craquement se fait entendre sur la banquise où les hommes travaillent à charger les avions. La glace commence à se fendre, plus tôt que prévu. Une partie bascule même dans la mer, emportant la majeure partie des réserves de pemmican et manquant d’emporter un des tracteur ainsi que le pauvre Schwer qui était aux commandes. 

Cet événement entraîne une accélération brutale des transferts. Tout le monde est sur le pied de guerre et les pilotes entament une longue série de vols sans prendre de repos. Dans la soirée, la glace se fissure une nouvelle fois devant l’avion que pilote Boyle. Ce dernier parvient malgré tout à décoller mais brise l’un des trains d’atterrissage du boeing. Les bidons de kérozène restant doivent être abandonnés sur la banquise et sont ensuite engloutis par la mer. 

Le reste des membres de l’expédition prend difficilement la route vers la barrière, marqué par les derniers évènements. Ils y parviennent le soir du 19 novembre, éreintés, fourbus et souffrant du froid, malgré leur équipement. 

20 novembre 1933 : L’appel de détresse de Lexington

Au matin du 20 novembre 1933, la clochette indiquant un appel de détresse se fait entendre dans le camp de Starkweather-Moore. Les membres de l’expédition qui pénètrent dans l’abris radio trouvent Starkweather et Laroche occupés à chercher la source du SOS. Rapidement ils parviennent à capter le message de Tony Hopewell, l’opérateur radio “” de Lexington.

Ce dernier indique qu’il a besoin d’aide et qu’il est attaqué, la communication est coupée brutalement. Finalement, quelques minutes plus tard, Laroche parvient à joindre le Talahassee qui indique avoir entendu des coups de feu en provenance du camp de Lexington. Il laisse aussi les coordonnées du camp ce qui permet à Starkweather de prévoir une expédition de sauvetage, les deux camps étant très proches. 

Une équipe est donc montée en catastrophe, regroupant Starkweather, Boyle, Hammond, Knock et Andrews, ainsi que Green, Snabjörn, Pulaski et Sykes. 

L’équipe de sauvetage prend la direction du camp de Lexington

Le camp Lexington

Après un trajet compliqué à travers un paysage hostile et sous un climat défavorable qui cloue les avions au sol et force chaque membre de l’expédition à avancer avec la plus grand prudence. Le groupe arrive en vue du camp de Lexington.

Le spectacle est impressionnant. Une épaisse fumée couvre le campement et une partie de l’abri central a brûlé. Des choses graves semblent s’être passées ici..

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